27 novembre 2012

Mondial 2014 : la mascotte « Fuleco » entre l’écologie et la polémique linguistique

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2014, c’est loin ? Non, c’est déjà demain. D’ailleurs, on connaît depuis hier de quoi cette année sera le nom. En football, 2014, ce sera l’année Fuleco.

Ainsi en ont voulu 1.7 millions de Brésiliens qui ont participé à la consultation organisée pour baptiser la Coupe du monde organisée par le pays (12 juin – 13 juillet 2014).

Plus de 48% des consultés ont préféré ce nom à « Zuzeco » (31%) et « Amijubi » (21%). Le Comité organisateur local (COL) et la Fifa avaient analysé quarante-sept propositions, émises par six agences brésiliennes. Le Parisien nous apprend qu’ils se sont appuyés « sur les témoignages d’enfants âgés entre 5 à 12 ans, leur principale cible, pour faire leur choix ».

« Fuleco » est la combinaison, en portugais de futebol et ecologia. La FIFA s’en est aussitôt enorgueillie, en annonçant son nouveau né :

Fuleco symbolise la manière avec laquelle la Coupe du Monde de la Fifa peut allier football et écologie et encourager les populations à se comporter de manière responsable vis-à-vis de notre planète

Fuleco est un tatu-bola, un tatou à trois bandes (non, non, ne pas penser à Adidas), une espèce en voie de disparition. Son image avait été retenue par la FIFA après le travail d’une ONG de protection de l’environnement du nord-est brésilien. Il porte un short vert, un t-shirt « Brazil 2014″, possède sa propre chanson et son site (en cinq langues).

A peine baptisé, il créait déjà la polémique. Il s’avère en effet qu’un mot à l’orthographe assez proche, « fuleiro », signifie « menteur », « fumiste » ou même… « postérieur » en argot populaire. Beaucoup ont eu peut que la mascotte ne devienne la risée de ceux qui se baladeraient dans ces quartiers argot… ou d’être eux-mêmes la risée des touristes.

Fuleco succède à Zakumi (Afrique du Sud 2010), Goleo (Allemagne 2006), ou encore à Footix, ce brouillon sans imagination de 1998 grâce à qui la France fut vraiment une risée. Avant de remporter la compétition : Footix avait accouché du dieu Zidane.

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