Ainsi en ont voulu 1.7 millions de Brésiliens qui ont participé à la consultation organisée pour baptiser la Coupe du monde organisée par le pays (12 juin – 13 juillet 2014).
Plus de 48% des consultés ont préféré ce nom à « Zuzeco » (31%) et « Amijubi » (21%). Le Comité organisateur local (COL) et la Fifa avaient analysé quarante-sept propositions, émises par six agences brésiliennes. Le Parisien nous apprend qu’ils se sont appuyés « sur les témoignages d’enfants âgés entre 5 à 12 ans, leur principale cible, pour faire leur choix ».« Fuleco » est la combinaison, en portugais de futebol et ecologia. La FIFA s’en est aussitôt enorgueillie, en annonçant son nouveau né :
Fuleco symbolise la manière avec laquelle la Coupe du Monde de la Fifa peut allier football et écologie et encourager les populations à se comporter de manière responsable vis-à-vis de notre planète
Fuleco est un tatu-bola, un tatou à trois bandes (non, non, ne pas penser à Adidas), une espèce en voie de disparition. Son image avait été retenue par la FIFA après le travail d’une ONG de protection de l’environnement du nord-est brésilien. Il porte un short vert, un t-shirt « Brazil 2014″, possède sa propre chanson et son site (en cinq langues).
A peine baptisé, il créait déjà la polémique. Il s’avère en effet qu’un mot à l’orthographe assez proche, « fuleiro », signifie « menteur », « fumiste » ou même… « postérieur » en argot populaire. Beaucoup ont eu peut que la mascotte ne devienne la risée de ceux qui se baladeraient dans ces quartiers argot… ou d’être eux-mêmes la risée des touristes.
Fuleco succède à Zakumi (Afrique du Sud 2010), Goleo (Allemagne 2006), ou encore à Footix, ce brouillon sans imagination de 1998 grâce à qui la France fut vraiment une risée. Avant de remporter la compétition : Footix avait accouché du dieu Zidane.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire